A l’aide d’un modèle EGC non concurrentiel implémenté sur la matrice de comptabilité sociale de 2016, ce papier a qu’une flambée des prix mondiaux des produits manufacturés à un impact négatif non négligeable sur la croissance économique, l’emploi, les revenus des ménages, les recettes de l’Etat et les profits des entreprises. Plus extraverti, le secteur minier enregistre les impacts négatifs les plus élevés de la hausse des prix mondiaux de produits manufacturés sur l’emploi. Le secteur agricole est le deuxième secteur qui subirait plus les effets négatifs de la hausse des prix mondiaux des produits manufacturés à cause de la part élevée des importations dans les intrants agricoles. Alors, en plus de subir les fluctuations des prix du coton sur le marché international, les ménages agricoles burkinabè sont exposés aux variations des prix mondiaux des produits manufacturés. De ce fait, la transformation de l’agriculture burkinabè en un système agricole plus productif et plus résilient aux chocs climatiques, moins dépendant des intrants manufacturés importés est indispensable pour accélérer l’amélioration des conditions de vie en milieu rural.